![]() |
De Cuenca |
Pour sortir des sentiers battus nous faisons un arrêt dans le village de Saraguro, dont la population est en large majorité d'origine indigène. Les Saraguros sont petits, hommes et femmes portent une longue tresse noire et un chapeau sombre en feutre. A noter chez l'homme l'indémodable pantacourt, et chez les femmes le chemisier turquoise sous châle noir, avec sa parure de collier, broche et boucles d'oreilles en argent et perles de couleurs.
Nous assistons à la messe dans l'église du village, pleine a craquer malgré les plaintes du prêtre sur la concurrence des nouvelles religions, puis au marché du dimanche ou descendent les gens des alentours pour vendre des camions entiers de fruits et légumes. Le plus surprenant reste la découverte du grand sport local: une version adaptée du beach volley, dont les habitants sont fans! Derrière le marché les matchs se succèdent toute la journée, avec les équipes du village qui s'affrontent avec les paris acharnés du public.
![]() |
De Saraguro |
Retour à la dure réalité en descendant vers le Pérou: après une courte pause dans la ville de Loja, nous passons les deux jours suivants sur la Panaméricaine. On s'attendait à une certaine continuité entre les pays, mais au Pérou tout change: les gens sont plus ouverts, les bus sont en bon état (deux étages avec une hôtesse a bord et un pack lunch, comme dans un avion), et le paysage est radicalement différent. Apres des semaines de routes sinueuses on se retrouve sur une grande ligne droite longeant la mer, avec des dunes à perte de vue. La cote péruvienne est tellement aride que même les cactus n'y poussent pas, de la roche et du sable jusqu'à l'approche de Lima.
![]() |
De Lima |
Une fois passée la première impression de ville polluée, anarchique et poussiéreuse, nous profitons des bons cotés de la capitale: son quartier moderne de Miraflores, rempli de boutiques et de restaurants; le centre ville avec la majestueuse Plaza de Armas, Le musée d'art national, le couvent dominicain (un de plus); et le front de mer menant au quartier de Barranco, parsemé de petits parcs avec vue sur les plages de galets et les surfeurs, jusqu'au Pont des Soupirs.
Mais notre meilleur souvenir de Lima restera associé à la nourriture. Après des semaines de riz au poulet nous retrouvons enfin de vrais menus, avec des mélanges de cuisine locale, européenne, asiatique... et le délicieux ceviche péruvien, poisson et mariscos marinés a l'huile et au citron, avec lamelles d'oignon et une pointe de piment. Le tout accompagné d'un pisco sour, on regrette presque de quitter la ville!
![]() |
De Lima |
Que rico!!! es cebiche??? me encantaba!!!! y el aji de gallina, y las papas a la huancaína!!!! cuantos recuerdos!!!! Todo bien, no se si Mario recibió mis mensajes....besitos
ResponderEliminarouh ça me donne envie ce poulpito !
ResponderEliminar