11 ene 2011

Quito, et on change d'hémisphère

Après ces jours de repos en famille, nous reprenons la route vers le sud avec un arrêt à Pasto pour éviter de passer la frontière de nuit. Nous pensions profiter du festival Negros y Blancos, le carnaval local de deux jours (5 et 6 janvier), mais nous arrivons trop tôt et sous la pluie. Pas le courage d'aller jusqu'au centre ville, nous ne connaitrons de Pasto que le quartier de la gare où nous retournons tôt le lendemain matin pour prendre le bus pour Ipiales.
Encore un passage éclair, avec quand même une visite du Sanctuaire de las Lajas, une église construite sur la montagne, au-dessus d'une rivière. Le pont est aussi haut que l'église elle-même, et l'ensemble surprend par son cadre, un édifice massif au milieu de la nature.
Vient ensuite le passage de la frontière, sans attente du côté colombien mais avec une queue immense pour l'entrée en Equateur. Et encore nous n'avons pas besoin de visa! Trois bonnes heures pour un tampon, et nous pouvons changer de pays. On ne s'attarde pas à la frontière, et prenons un bus direct pour Quito.

De Las Lajas, Ipiales

Capitale de l'Équateur, et deuxième ville en taille après Guayaquil, Quito se divise en deux parties: le centre historique, avec une grande concentration d'églises et de bâtiments coloniaux, et la nouvelle ville beaucoup plus animée et ressemblant à n'importe quel centre urbain.
La première journée est dédiée au vieux centre, facile à parcourrir à pied, tout étant concentré autour de la Plaza Grande. Nous faisons un intensif d'art baroque, avec des églises encore plus chargées que les églises mexicaines (on retrouve d'ailleurs la Virgen de Guadalupe, qui s'exporte très bien en Equateur), avec par ordre de visite: La Cathédrale, La Compañía de Jesus, el Sagrario, San Agustin, Santo Domingo... Nous visitons aussi le monastère de San Francisco, avec un grand musée d'art religieux relatant l'histoire des Franciscains et leur rôle dans l'évangélisation du Nouveau Monde. Et pour finir nous montons voir de près La Basilique, une grande église néogothique construite en hauteur et visible depuis tout Quito. De la culture religieuse à haute dose!

De Quito

Changement de style le lendemain, avec un tour rapide des bars et restaurants de La Ronda, quartier tout juste rénové à proximité du centre historique, avant de nous diriger vers la Casa de la Cultura. Pas de chance il n'y a pas d'exposition, on doit se contenter d'un spectacle de clown dans le parc d'à côté. Pour avoir un aperçu de la vie moderne nous traversons El Mariscal, qui fait plutot penser à un quartier londonien et où semblent se concentrer tous les touristes de la ville. Nous trouvons quand même un restaurant typique pour déguster le premier ceviche de fruits de mer du séjour.
Enfin, une visite obligatoire pour tout passage à Quito: La Capilla del Hombre, une chapelle moderne conçue par le peintre équatorien Oswaldo Guayasamín et dédiée à la souffrance de l'humanité et à sa lutte pour la liberté. L'édifice cubique expose une ample collection d'œuvres de l'artiste, influencé par Picaso et les muralistes mexicains, et fortement engagé dans la dénonciation des inégalités, des dictatures et des catastrophes auxquelles sont confrontés les pays en développement. Guayasamín, décédé sans voir la fin de l'édification du site, transmet au public une image forte, colorée et dérangeante, de la situation en Amérique Latine.

1 comentario:

  1. Hola que tal ?? Si podeis leer la contraportada de la vanguardia hoy, dia 14 de Enero, creo que os gustara. Saludos !!
    Mario a ver si mandas algun mensaje por email. Que pasa que no tienes tiempo ??
    Las fotos como siempre impresionantes !! un lujazo que hayais montado el blog.
    Hasta pronto.
    Xavi.

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