7 dic 2010

Cartagena de Indias

Les Caraïbes, encore et toujours... Après le Yucatan, Cuba (une seule journée plage dans tout le séjour, un record), et la baie de Las Terrenas en République Dominicaine, nous passons du coté colombien. Déjà trois mois de voyage!! La température de Bogota ressemble plus à un mois de décembre normal, heureusement nous faisons seulement escale et retrouvons les 30°C habituels à l'aéroport de Cartagena. Seul inconvénient: la pluie. Alors qu'en décembre commence en principe la saison sèche, il pleut environ trois fois plus que lors d'une année normale, et de nombreuses régions de la Colombie sont sous les inondations, avec glissements de terrain, évacuations, bref juste le bon moment pour visiter. Le nord n'est pas trop touché, mais on va sans doute revoir notre programme pour les semaines à venir...

De Cartagena de Indias

Pour l'instant nous découvrons le pays à travers de Cartagena, l'une des plus belles de Colombie. Une vraie ville musée, entourée de remparts donnant sur la mer, quadrillée de ruelles aux maisons coloniales et aux grands balcons en bois peint, chaque point de vue mérite une photo. Nous avons trouvé une auberge dans la vieille ville avec patio, petite piscine intérieure et hamacs pour flâner les après-midi pluvieux. Nous pratiquons notre anglais avec les australiens (la Colombie doit être une destination en vogue chez eux, ils sont partout), et buvons des cafés sur le trottoir avec le gardien Andres. Une mention spéciale pour le coucher de soleil depuis le Cafe del Mar, copie d'Ibiza avec terrasse sur les remparts, hors de prix mais la vue est imprenable.

De Cartagena de Indias

Nous tentons une sortie en bateau d'une journée à travers les 23 Iles du Rosario, certaines juste assez grandes pour y mettre une maison, avec une pause à l'aquarium (on évite le spectacle "dansez avec les dauphins") et un repas en masse sur la plage la plus connue, Playa Blanca. Là nous passons de notre bateau "El Mejor", sans doute le bateau le plus rapide du port il y a une vingtaine d'années, à une sorte de boat people pour rejoindre la plage au milieu des vagues. Nous sommes littéralement submergés par les vendeurs, colliers, massages, coco, et nous avons tout juste le temps de sauter dans l'eau avant d'être rappelés à bord. Dans ces visites organisées le principal intérêt réside en général dans les transports, les discussions avec les locaux, cette fois nous avons même droit à une imitation de Mickael Jackson par notre animateur créole DJ John White, du grand spectacle!

De Cartagena de Indias

Autre spectacle mais cette fois c'est la vraie vie, ce matin, en attendant le bus pour partir vers Santa Marta: la ville est entièrement bloquée par les taxis qui protestent contre le manque de sécurité après la mort de deux d'entre eux ces derniers jours. C'est pourtant la ville où nous avons croisé le plus de policiers, mais plutôt destinés au tourisme. La version colombienne de la grève RATP: taxis jaunes s'entassant dans toutes les entrées de la ville, tout le monde luttant pour profiter du moindre passage encore disponible, notre mini bus montant sur les trottoirs et essayant de forcer le passage aux taxis, motos au beau milieu se faufilant n'importe où avec des valises sur le guidon en direction de l'aéroport... Finalement un deuxième bus vient en sens interdit depuis l'extérieur et nous pouvons faire le transfert à pied et quitter Cartagena sans autre incident.

De Cartagena de Indias

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