Iguazú-El Chalten: 4300 km en images

Les distances sont immenses en Argentine. Il faut compter au moins 20h de bus pour aller d'un point à un autre, sans compter les incidents de parcours, le tout à un prix qui nous fait presque regretter de ne pas prendre l'avion. Mais c'est en bus que l'on apprécie vraiment la taille du pays, le contraste entre ses régions, les plaines sans fin de la Patagonie... Et à chaque site visité nous oublions les longues heures de trajet et rejoignons avec impatience l'arrêt suivant. Sans compter les rencontres de passage, les amis qui nous rejoignent et nous accompagnent pour un bout de chemin, et qui ajoutent encore à la beauté du pays. Résumé en images.

Les chutes d'Iguazú

Si les chutes du Niagara sont puissantes, celles d'Iguazú sont incomparables par leur étendue et la beauté du parc qui les abrite. Situées en pleine forêt tropicale, elles sont partout, au milieu des arbres, entre les multiples bras de fleuve, massives ou élégantes, visibles depuis tous les angles grâce à des passerelles qui relient les points de vue.

De Iguazú

On peut presque toucher les chutes, avec la chaleur c'est un vrai bonheur d'en ressortir trempés. La plus impressionnante est la Garganta del Diablo, un bouillonnement incessant qui crée un énorme nuage d'eau et nous empêche d'en voir le fond. Nous nous contentons du coté argentin, avec l'envie de revenir admirer les deux cotés, et d'assimiler plus calmement la grandeur du site.

De Iguazú

Nuestros compañeros de viaje por unos días: Titin from Girona, de visita por dos semanas, y los canarios David y Victor, conocidos en camino. Tuvimos el placer de descubrir juntos las cascadas, y de compartir un picnic excepcional de embutido ibérico directamente traído de Caralunya. Un lujo, gracias Titin!!

Puerto Madryn - Peninsula Valdés

Après un arrêt à Buenos Aires (qui fera l'objet d'une entrée ultérieure) nous poursuivons notre safari nature le long de la cote Atlantique, vers la grande réserve de faune aquatique de la Peninsula Valdés. Nous louons une voiture à la journée, et découvrons les animaux de la presqu'île: les guanacos, proches de la vicuña, passent en courant au milieu des herbes rases; on peu aussi apercevoir des autruches locales, et de nombreux armadillos, de la famille du fourmilier, qui se concentrent sur les parkings en quête de nourriture. Des bestioles très envahissantes. Ce n'est pas l'époque des baleines mais nous voyons nos premiers pingouins, petits et manifestement plus habitués à la chaleur qu'à la neige.

De Puerto Madryn

Un peu plus loin trois éléphants de mer sont en semi hibernation au soleil, sans grand intérêt car complètement immobiles. Heureusement les lions de mer sont beaucoup plus nombreux et plus actifs, avec les bébés tout juste nés qui jouent dans l'eau. Nous guettons l'attaque des orques, qui passent de temps en temps croquer un petit sur le rivage, mais à notre grande déception aucun grand cétacé ne vient semer le trouble dans la colonie.

De Puerto Madryn

El Calafate - Perito Moreno

Changement radical de cadre: nous laissons l'océan pour les glaciers, et partons voir le fameux Perito Moreno. Encore un endroit connu, mais à voir absolument. Il faut prévoir le budget, car plus on descend en Patagonie et plus la vie est chère, et l'accès à tous les parcs naturels est payant. Nous ne pouvons pas nous offrir le pack complet avec trekking sur le glacier, mais nous nous faisons quand même le tour en bateau, qui nous permet d'avoir un premier contact spectaculaire avec le glacier.

De Perito moreno

Nada mejor que un japonés para sacar fotos... Última etapa de Titin en Argentina, pour finir en beauté! Laia de Tossa nos alcanzó en Buenos Aires después de haber estado dos meses en Brasil, y nos acompañará hasta Santiago.

La vue d'en haut est tout aussi belle, un fleuve de glace fait de pics qui s'entrecroisent et finissent dans l'eau du lac, d'un étrange bleu laiteux. Le ciel dégagé nous donne une visibilité exceptionnelle du site, jusqu'aux montagnes lointaines qui donnent naissance au Perito Moreno. Le glacier vit, craque, s'étend, et perd des morceaux de glace qui se détachent et tombent avec fracas dans l'eau du lac. Nous passons l'après midi à écouter, attentifs au prochain effondrement, jusqu'à ce qu'un pan entier de mur s'écroule du haut de ses 60m. Pas de chance, c'était l'heure de la sieste...

De Perito moreno

El Chalten

Faute de temps nous renonçons aux Torres del Paine et prenons l'option d'une courte excursion à El Chalten, petit village situé au pied du Fitz Roy. La montagne n'est pas très haute mais c'est un site à la fois connu des alpinistes et facile d'accès pour les simples promeneurs comme nous. Là encore nous arrivons avec un temps exceptionnel pour la région, qui nous permet d'apprécier la chaîne de pics rocheux et les flans enneigés. Nous voyons enfin notre premier condor, après l'avoir cherché tout au long des Andes!!

De El Chalten, Fitz Roy

Comme annoncé par les locaux le soleil ne dure pas, le lendemain nous partons pour 8h de marche sous les nuages, avec de grandes rafales de vent qui nous font avancer plus vite que prévu. La balade est longue mais tranquille, au milieu des bois jonchés d'arbres morts sous l'effet des intempéries, où nous pouvons admirer de près le travail des piverts qui s'acharnent sur les troncs pour préparer leurs nids. Nous terminons par un sandwich express devant le Fitz Roy et les glaciers qui l'entourent, avant de retrouver la chaleur du chalet. Il ne manque qu'un petit vin chaud et on se croirait au ski...

De El Chalten, Fitz Roy

To be continued......el fin del mundo!